Après correction des variations climatiques, elle augmente de 1,5 %, après un repli de 1 % en 2016. Les « ministères de l'écologie et de l'agriculture » ont publié en mars 2013 le plan « énergie méthanisation autonomie azote » (EMAA) avec un objectif de 1 000 méthaniseurs à la ferme pour 2020. Depuis le 1er avril 2014, une taxe carbone existe sous forme d'une « composante carbone » proportionnelle aux émissions de CO2 dans les taxes sur les énergies fossiles. Les importations de gaz sont réalisées, selon la provenance, soit par gazoducs venant de Norvège et de Russie par les points d'entrée de Dunkerque, Taisnières et Obergailbach, soit par voie maritime sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL, transporté par méthaniers), par les ports de Fos-sur-Mer, de Montoir-de-Bretagne et de Dunkerque. En France et en Europe, l'efficacité énergétique devient une priorité environnementale. En 2015 (14 octobre), le gouvernement annonce vouloir « poser le principe d'un rapprochement en cinq ans entre le prix du gazole et celui de l'essence ». Le marché a chuté de 18 %, avec 433 345 unités vendues. En 2019, en raison de la chute des prix du GNL causée par l'abondance des ressources (Australie, Russie, gaz de schiste américain), les importations de GNL ont bondi de 87 % ; les trois terminaux méthaniers de Fos-sur-Mer, Montoir-de-Bretagne et Dunkerque ont fonctionné à plein régime ; le GNL importé provenait à 21 % du Qatar, à 20 % de Russie et à 15 % des États-Unis. Il vise l'arrêt progressif de l'extraction du charbon. La nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs en préparation, dite « RE2020 », devrait être indirectement plus favorable que la précédente à l'électricité aux dépens du gaz naturel. Les autres émissions proviennent de l'agriculture (76,2 Mt éq. Cette transition énergétique est développée selon les axes suivants: Le projet de loi sur la transition énergétique a été adopté par l'Assemblée nationale puis présenté au Sénat en octobre 2014[95]; parmi les mesures marquantes, on peut noter[96] : La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (loi no 2015-992 du 17 août 2015) a été adoptée par le législateur le 22 juillet 2015 puis validée le 13 août 2015 par le Conseil constitutionnel[97], et publiée au Journal officiel le 18 août 2015. Les émissions de CO2 par habitant s'élevaient à 4,51 tonnes en 2018, proches de la moyenne mondiale : 4,42 et très inférieures à celles de l'Allemagne : 8,40, des États-Unis : 15,03 et de la Chine : 6,84). En rachetant Elf en 2000, Totalfina double quasiment son effectif, ses capacités de production ainsi que son chiffre d'affaires ; le nouvel ensemble prend le nom de « Total Fina Elf SA », puis reprend la dénomination Total SA en 2003. ». Des crédits d'impôts (au taux majoré de 50 % au 1er janvier 2006, valable en 2007) sont mis en place pour encourager les équipements des ménages fonctionnant avec une source d'énergie renouvelable (ex : alimentation solaire photovoltaïque). Depuis l'ouverture à la concurrence impulsée par l'Union européenne, quelques acteurs nouveaux, souvent étrangers, ont émergé : Pour couvrir les besoins énergétiques de la France, la branche énergétique française utilise de l'énergie primaire, produite en France ou importée, puis la transforme et la distribue aux utilisateurs. La hausse des importations concerne surtout les achats au Nigeria (+116 %) et au Qatar (+156 %) dans le cadre de contrats à long terme. En effet, les acteurs de ce secteur se placent dans le trio de tête de « ceux qui ne connaissent pas … La facture énergétique nationale est définie comme le solde du commerce extérieur des produits énergétiques primaire et secondaire : combustibles minéraux solides, produits pétroliers, gaz naturel et électricité ; elle ne prend pas en compte l'uranium, qui représente un peu moins d'1 milliard d'€ en 2015, soit moins de 0,05 % du PIB. La raffinerie de Normandie, située à Gonfreville-l'Orcher, en Seine-Maritime, mise en service en 1933, traite jusqu'à 16 millions de tonnes de pétrole brut par an, surtout en provenance du golfe Persique. D'autres villes françaises ont des projets similaires, en particulier Grenoble, Élancourt et Valenton. Il est alimenté par les centrales de cogénération du groupe TIRU, qui brûlent des déchets urbains de Paris et d'une partie de la région parisienne. La base de données « Pégase » du ministère de la Transition écologique et solidaire fournit les statistiques de production primaire et de consommations finales par secteur d'énergies renouvelables thermiques : Les consommations d'EnR thermiques sont destinées à la production de chaleur, sauf dans les transports. [s 1]. La production nucléaire atteint son plus bas niveau depuis la fin des années 1990, mais représente encore près de 80 % de la production nationale d'énergie primaire[e 1]. La ministre de l'Énergie Ségolène Royal, a publié le 13 novembre 2015 la « stratégie nationale bas carbone » comportant des mesures d'application de la loi de transition énergétique, en particulier un projet de PPE (Programmation pluriannuelle de l'énergie) à horizon 2018 et 2023 prévoyant d'accélérer le développement des renouvelables (+60 % d'ici 2018). Le gaz naturel a connu une progression fulgurante : +81 % en 39 ans, mais depuis son apogée en 2005, il a reculé de 9 %. CO2[f 1]. Le GNL représente 19 % des importations contre 28 % en 2011 ; 63 % des importations de GNL sont réceptionnées à Fos-sur-Mer, 27 % à Montoir-de-Bretagne et 9 % au nouveau terminal de Dunkerque en juillet, mis en service en janvier 2017. Metz alimente un réseau de chaleur par l'Usine d'électricité de Metz. Il en ressort que le chiffre d'affaires de 2016 s'élevait à environ 4,5 milliards d'euros. Elle représente surtout 25 % des investissements de l'industrie et 2,7 % des investissements totaux en 2011[2]. Teréga qui couvre 25 % du territoire dans le Sud-Ouest et
Des oléoducs transportent des produits raffinés : En 2012, le réseau de transport de gaz compte 37 500 km de gazoducs et le réseau de distribution 194 000 km[70]. Les gazoducs appartiennent à des opérateurs de transport et de distribution qui exécutent des contrats d'acheminement souscrits par des expéditeurs. Ce projet à 1,2 milliard d'euros comprend une jetée capable d'accueillir environ 150 méthaniers/an, trois cuves de stockage géantes de 200 000 m3 de contenance chacune, ainsi qu'une unité de regazéification[44]. CO2 (millions de tonnes d'équivalent CO2) en 1990 à 327,3 Mt en 2017, dont 320,6 Mt de CO2 (contre 365,3 Mt en 1990), 2,8 Mt éq. L’excédent commercial dû aux échanges d’électricité se réduit de plus de moitié, passant de 2,3 Mds € en 2015 à 1,3 Mds € en 2017[e 8]. Selon l'Association française des professionnels de la géothermie (AFPG), la France se place au 5e rang européen des producteurs de chaleur géothermique, avec une production annuelle estimée en 2010 à 4 150 GWh par an, couvrant les besoins de 1,8 % de la population française. Ces réseaux de chaleur ont absorbé 174,9 pétajoules[n 24] (48,6 TWh) en 2018, soit 1,2 % de la production mondiale, loin derrière la Russie (5 482 PJ, 36,5 %), la Chine (4 770 PJ, 31,8 %) ou l'Allemagne (477 PJ, 3,2 %)[72]. Ils s'organisent principalement en cinq thèmes : ressources, procédés thermochimiques, procédés biochimiques, évaluation économique ou environnementale, essais moteurs (esters)[123]. Il oblige, notamment, les opérateurs, dont Électricité de France, à acheter l'électricité renouvelable produite par des particuliers ou des entreprises, à des prix plus élevés que ceux du marché (contrat de 15 à 20 ans). D'un point de vue énergétique, le mode de transport le plus efficace est le transport sur rail, aussi bien pour les passagers que pour les marchandises (voir efficacité énergétique dans les transports). Des appels d'offres seront organisés pour augmenter de 1 à 2 TWh la production de la petite hydroélectricité et accroître de 6 TWh les injections de biométhane dans les réseaux. Voir les 51 métiers de ce secteur . L’énergie solaire photovoltaïque est en plein développement en France. Les consommateurs doivent appeler directement les gestionnaires de réseaux pour les raccordements, dépannages réseau ou urgences sécurité gaz et électricité (numéro sur la facture). le choix des ménages d'habiter dans des communes souvent éloignées des centres-villes, ou même des agglomérations, pour améliorer leur cadre de vie et diminuer leur dépense en logement. Le développement de la filière s'est accéléré à cause des directives nitrates qui imposent de gros investissements en bassins de rétention pour protéger les sols et les rivières : les agriculteurs préfèrent valoriser leur fumier par la méthanisation. En 2018, la consommation d'énergie finale[1] se répartissait en : Les grandes lignes de l'évolution par secteur sont : Au total, la baisse des consommations depuis le début des années 2000 concerne surtout l'industrie ; elle est en partie compensée par la croissance du tertiaire, et le déclin du secteur résidentiel est peu prononcé. RTE, qui a la responsabilité de prévoir quels moyens de production d'électricité supplémentaires seront nécessaires pour couvrir la demande, n'a pas intérêt à sous-estimer la demande : il prend en compte les objectifs fixés par l'Union européenne (les « 3 × 20 »), mais avec un retard dans l'application du fait des contraintes de financement, d'adaptation technique et de recrutement pour le bâtiment, les scénarios établis par des associations militantes sont plus volontaristes : par exemple, le scénario, les gisements d'économies d'énergie exploités dans les divers scénarios, les coûts des divers scénarios diffèrent profondément ; certains de leurs promoteurs (Négawatt en particulier) écartent délibérément les critères économiques. Au rythme auquel ces réserves sont exploitées, elles sont estimées à 12 ans de production[c 3]. Malgré le relèvement du crédit d'impôt à 30 %, l'année 2015 ne s'annonce pas non plus comme une bonne année, car les prix du fioul de fin 2014-début 2015 sont les plus bas constatés depuis quatre ans[14]. le développement important de l'énergie produite à partir de l'incinération des déchets urbains, des pompes à chaleur, des biocarburants et de l'éolien. Les deux graphiques ci-contre présentent l'évolution de la production d'énergies renouvelables depuis 1970. Enfin, la réglementation environnementale européenne impose des coûts et des contraintes plus élevés que dans d’autres pays. La hausse de 2017 est imputable uniquement à la hausse des dépenses en carburants (+9,7 %) alors que les dépenses pour le logement restent stables grâce au climat doux de 2017. Elles sont toutefois intégrées dans le total « énergies renouvelables thermiques ». », La liste des acteurs qui gravitent autour du secteur de l’énergie est encore longue, souligne-t-on à l’école Ionis-STM, qui forme les futurs professionnels du secteur des énergies. le LHP alimente les aéroports de Paris à partir des raffineries du Havre. Ils ont consacré 85,9 milliards € à leurs achats d'énergie, soit 8,5 % de leurs dépenses réelles (hors loyers), part en hausse de 0,2 points après trois années consécutives de baisse, et 5,4 % de leur consommation effective (avec loyers et services sociaux)[e 24]. Elle prendra en compte l'empreinte carbone des bâtiments sur tout leur cycle de vie, de la construction à la démolition. Ce bilan comprend un scénario de référence et trois autres scénarios : bas, haut et MDE (maîtrise de la demande en énergie). Le potentiel du gaz de houille (grisou) est évalué à six fois la consommation annuelle française. Production des sites en géothermie profonde (> 500. Concernant l'énergie nucléaire, il est nécessaire de distinguer ressources primaires (les combustibles) et ressources secondaires (l'énergie électrique produite). Que faut-il savoir sur le secteur photovoltaïque en France ? Les émissions importées ont doublé, passant de 211 Mt éq CO2 à 425 Mt éq CO2[f 10]. Le déficit est imputable à 92 % au gazole et au fioul domestique qui représentent 53 % des importations : 22,3 Mt sur 41,7 Mt ; à l'inverse, la France exporte de l'essence (4,6 Mt), du fait de la diésélisation du parc automobile ainsi que du fioul lourd (4,6 Mt). Dans ce cadre, la France soutient ses entreprises du secteur de l’énergie fragilisées par l’épidémie tout en continuant à préparer la transition énergétique, à travers notamment un ambitieux PIIEC portant sur les batteries. la consommation totale a augmenté de 9 % en 27 ans ; mais elle a connu un pic en 2006 (. La PPE est encadrée par les dispositions des articles L.141-1 à L.141-6 du code de l’énergie, modifiés par la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte[114]. Afin de limiter les risques de voir se multiplier les convecteurs électriques, la réglementation introduit également un plafond de consommation d'énergie primaire non renouvelable[75]. En France, selon les données des Douanes, « les quantités de biocarburants produites dans le cadre des agréments et bénéficiant de ce fait d'une défiscalisation (en provenance de France ou des autres pays de l'Union européenne) sont, en 2011, pour la première fois en fort recul (- 16 %).