Et enfin, ultime protection : Gérald Darmanin songe à réorganiser les rayons des supermarchés ! Cette dénonciation – proprement calomnieuse, donc – s’est autorisée en fait d’une montée en généralité, en abstraction et même en « nébulosité », et d’un grossier sophisme : le meurtre de Samuel Paty est une atteinte aux « valeurs » et aux « institutions » de « la République », que justement le CCIF « combat » aussi – moyennant quoi le CCIF a « quelque chose à voir » avec ce crime et il doit donc être dissous, CQFD. J'aime voir la philosophie comme un panel de sagesses lentement distillé depuis plus de 2500 ans , qui nous permet d'envisager autrement, avec plus de profondeur, notre rapport à nous-même, aux autres et au monde. Bien d’autres exemples pourraient d’ailleurs être évoqués, comme une couverture publiée à l’occasion d’un attentat meurtrier commis à Bruxelles en mars 2016 et revendiqué par Daesh (ayant entraîné la mort de 32 personnes et fait 340 blessés), et figurant de manière pour le moins choquante le chanteur Stromae, orphelin du génocide rwandais, en train de chanter « Papaoutai » tandis que voltigent autour de lui des morceaux de jambes et de bras déchiquetés ou d’oeil exorbité. La psychologie décrit comportements et fonctions mentales. Mais non : c’est notre sang à nous, petits profs de merde, méprisés, sous-payés, insultés depuis des années, qui doit couler, a-t-il été décidé en haut lieu. Pourtant, en faisant ainsi de la conscience une « chose » existant indépendamment du corps et repliée sur elle-même, Descartes ne manque-t-il pas Close. Mais – cela allait sans dire, l’attentat de janvier 2015 oblige désormais à l’énoncer expressément – quel que soit tout le mal qu’on peut penser de ces dessins, de leur brutalité, de leur indélicatesse, de leur méchanceté gratuite envers des gens souvent démunis, de leur racisme parfois, la violence symbolique qu’il exercent est sans commune mesure avec la violence physique extrême que constitue l’homicide, et elle ne saurait donc lui apporter le moindre commencement de justification. Et je refuse donc de devenir l’otage d’un costume de héros ou de martyr taillé pour moi par des aventuriers sans jugeote, sans cœur et sans principes – ces faux amis qui ne savent qu’encenser des profs morts et mépriser les profs vivants. Moi non. Les deux cas sont différents par bien des aspects, mais dans tous les cas tout se joue dans la manière dont les documents sont présentés et ensuite collectivement commentés, analysés, critiqués. À quoi doit-on s’attendre ? Faudra qu'il ait la motivation de tenir encore 3 ans et passer le capes de philo qui est difficile. Que je sois certain que j’existe ne me dit pas encore qui je suis. Or, sur ladite manière, en l’occurrence, nous sommes restés longtemps sans savoir ce qui exactement s’était passé, et ce que nous avons fini par appendre est que Samuel Paty n’avait pas eu d’intention maligne : il s’agissait vraiment de discuter de la liberté d’expression, autour d’un cas particulièrement litigieux. Mon projet professionnel est toujours d’être professeur(e) de philosophie en lycée. C'est en comprenant autrement l'être de la subjectivité qu'une solution peut apparaître. Moyennant quoi, dès lors que cette loi fondamentale est respectée, et expressément rappelée, la liberté d’expression, à laquelle Samuel Paty était si attaché, peut et doit impliquer aussi le droit de dire qu’on juge certaines caricatures de Charlie Hebdo odieuses : celles par exemple qui amalgament le prophète des musulmans (et donc – par une inévitable association d’idées â€“ l’ensemble des fidèles qui le vénèrent) à un terroriste, en le figurant par exemple surarmé, le nez crochu, le regard exorbité, la mine patibulaire, ou coiffé d’un turban en forme de bombe ; celle également qui blesse gratuitement les croyants (et les croyants lambda, tolérants, non-violents, tout autant voire davantage que des « djihadistes » avides de prétextes à faire couler le sang), en représentant leur prophète cul nul, testicules à l’air, une étoile musulmane à la place de l’anus ; celle qui animalise une syndicaliste musulmane voilée en l’affublant d’un faciès de singe ; celle qui annonce « une roumaine » (la joueuse Simona Halep), gagnante de Roland-Garros, et la représente en rom au physique disgracieux, brandissant la coupe et criant « ferraille ! Il suffit donc de deux crimes, commis tous les deux par une personne d’origine tchétchène, ces dernières années (l’attentat de l’Opéra en 2018, et celui de Conflans en 2020), plus une méga-rixe à Dijon cet été impliquant quelques dizaines de Tchétchènes, pour que notre homme de gauche infère tranquillement un « problème tchétchène », impliquant toute une « communauté » de plusieurs dizaines de milliers de personnes vivant en France. Le Désir et ses Contraintes : Approche Philosophique. 15. J’suis en TerS (19ans), et je dois avoir 5ans d’écart avec mon prof. 10. » ; celle qui nous demande d’imaginer « le petit Aylan », enfant de migrants kurdes retrouvé mort en méditerranée, « s’il avait survécu », et nous le montre devenu « tripoteur de fesses en Allemagne » (suite à une série de viols commis à Francfort) ; celle qui représente les esclaves sexuelles de Boko Haram, voilées et enceintes, en train de gueuler après leurs « allocs » ; celle qui fantasme une invasion ou une « islamisation » en forme de « grand remplacement », par exemple en nous montrant un musulman barbu dont la barbe démesurée envahit toute la page de Une, malgré un minuscule Macron luttant « contre le séparatisme », armé de ciseaux, mais ne parvenant qu’à en couper que quelques poils ; celle qui alimente le même fantasme d’invasion en figurant un Macron, déclarant que le port du foulard par des femmes musulmanes « ne le regarde pas » en tant que président, tandis que le reste de la page n’est occupé que par des femmes voilées, avec une légende digne d’un tract d’extrême droite : « La République islamique en marche ». Un agenda dans lequel figure aussi, on vient de l’apprendre, un combat judiciaire contre le site d’information Mediapart. En termes sartiens, le pour-soi qui cherche une réponse à la question "Qui suis-je?" À un ennemi qui ne fonctionne, dans ses choix de cibles et dans sa communication politique, qu’au défi, au symbole et à l’invocation de l’honneur du Prophète, nos dirigeants répondent en toute irresponsabilité par le défi, le symbole, et la remise en jeu de l’image du Prophète. 18. Depuis vingt-cinq ans, j’enseigne avec passion la philosophie et je m’efforce de transmettre le goût de la pensée, de la liberté de penser, de l’échange d’arguments, du débat contradictoire. Son travail d’alerte contribue même à sauver ladite République, d’elle-même pourrait-on dire, ou plutôt de ses serviteurs défaillants et de ses démons que sont le racisme et la discrimination. Comme si tout cela ne suffisait pas, voici enfin que le leader de l’opposition de gauche, celui dont on pouvait espérer, au vu de ses engagements récents, quelques mises en garde élémentaires mais salutaires contre les amalgames et la stigmatisation haineuse des musulmans, n’en finit pas de nous surprendre ou plutôt de nous consterner, de nous horrifier, puisqu’il s’oppose effectivement à la chasse aux musulmans, mais pour nous inviter aussitôt à une autre chasse : la chasse aux Tchétchènes : « Moi, je pense qu’il y a un problème avec la communauté tchétchène en France ». Qu'est-ce que cela nous coûte si nous ne le faisons... "L'homme n'est qu'un roseau, le plus fragile de la nature, mais un roseau pensant" disait Pascal. A l'enfant qui désire un nouveau jouet, on répond ainsi... L'homme est lié à son milieu,  il entretient avec lui des relations qui semblent spécifiques. Elle les a entourées en rouge et a marqué : "Hors sujet". Sans doute peut on considérer qu' être substance pensante est commun à tous les "je" différents, puisque la démarche initiée par Descartes s'accompagne de l'invitation faîte à chacun de la répéter, mais c'est précisément cette différence qui intrigue et qui demande à être précisée, parce que c'est elle qui fonde la singularité du "je", alors que le cogito la considère comme accessoire. Il y a aussi un mépris, une injure, un piétinement de la mémoire des morts juifs – puisque parmi les victimes récentes des tueries terroristes, il y a précisément des clients d’un commerce communautaire, l’Hyper Cacher, choisis pour cible et tués précisément en tant que tels. Mais ce n’est pas cette laïcité, loin s’en faut, qui se donne à voir ces jours-ci, moins que jamais, quand bien même le mot est répété à l’infini. Contactez gratuitement des professeurs particuliers de Philosophie et prenez des cours particuliers de Philosophie. Accueil > Appels, hommages et fictions > Hommages > Je suis prof, Seize brèves réflexions contre la terreur et l’obscurantisme, en hommage à Samuel Paty. Je n'ai pas travaillé car je n'ai jamais rien foutu de ma vie en cour. Puis, très vite, il y a eu cette offensive du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin contre le CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France), dénuée de tout fondement du point de vue de la lutte anti-terroriste – puisque l’association n’a évidemment pris aucune part dans le crime du 17 octobre 2020, ni même dans la campagne publique (sur Youtube et Twitter) qui y a conduit. Je ne sais comment conclure, sinon en redisant mon accablement, ma tristesse, mon désarroi, ma peur – pourquoi le cacher ? Samuel Gontier, fidèle « au poste », en a donné un aperçu glaçant : des panels politiques dans lesquels « l’équilibre » invoqué par le présentateur (Pascal Praud) consiste en un trio droite, droite extrême et extrême droite (LREM, Les Républicains, Rassemblement national), et où les différentes familles de la gauche (Verts, PS, PCF, France insoumise, sans même parler de l’extrême gauche) sont tout simplement exclues ; des « débats » où sont mis sérieusement à l’agenda l’interdiction du voile dans tout l’espace public, l’expulsion de toutes les femmes portant le foulard, la déchéance de nationalité pour celles qui seraient françaises, la réouverture des « bagnes » « dans îles Kerguelen », le rétablissement de la peine de mort, et enfin la « criminalisation » de toutes les idéologies musulmanes conservatrices, « pas seulement le djihadisme mais aussi l’islamisme » (un peu comme si, à la suite des attentats des Brigades Rouges, de la Fraction Armée Rouge ou d’Action Directe, on avait voulu criminaliser, donc interdire et dissoudre toute la gauche socialiste, communiste, écologiste ou radicale, sous prétexte qu’elle partageait avec les groupes terroristes « l’opposition au capitalisme ») ; des « plateaux » sur lesquels un Manuel Valls peut appeler en toute conscience et en toute tranquillité, sans causer de scandale, à piétiner la Convention Européenne des Droits Humains : « S’il nous faut, dans un moment exceptionnel, s’éloigner du droit européen, faire évoluer notre Constitution, il faut le faire. 2. Aujourd'hui, je suis amoureux de ma prof de philo. J’aurais besoin du nom complet de l’auteur et de l’année de parution si cest possible. La conscience est en effet ce qui nous permet de nous différencier des animaux... Sujet: Puis-je, au nom de ma conscience, désobéir à la loi ? 72 likes. Je suis prof de philo et je parle de ce que je pense quand je joue. Car il faut se rendre à l’évidence : si cette information est confirmée, et si nous acceptons ce rôle de héros et martyrs d’un pouvoir qui joue aux petits soldats de plomb avec des profs et des élèves de chair et d’os, nous devenons officiellement la cible privilégiée des groupes terroristes. De surcroît, ce "je" paraît éminemment mobile: c'est le va-et-vient de Montaigne de l'épicurisme au stoïcisme, c'est la façon dont Rousseau essaie de débusquer, derrière chacun de ses sentiments, des causes éventuellement lointaines et des retentissements d'abord inaperçus. L'exactitude, au sens scientifique, semble ainsi de peu de secours pour savoir qui je suis. En effet nous nous... Corrigé Dissertation de Philosophie Baccalauréat Littéraire 2015. On a en somme le droit de dénoncer avec la plus grande vigueur la violence symbolique des caricatures quand on la juge illégitime et nocive, car elle peut l’être, à condition toutefois de dire désormais ce qui, je le répète, aurait dû continuer d’aller sans dire mais va beaucoup mieux, désormais, en le disant : qu’aucune violence symbolique ne justifie l’hyper-violence physique. En outre, s’il s’est avéré ensuite, dans les récits qui ont pu être reconstitués (notamment dans Libération), que Samuel Paty n’avait fait aucun usage malveillant de ces caricatures, et que les parents d’élèves qui s’étaient au départ inquiétés l’avaient assez rapidement et facilement compris après discussion, s’il s’est avéré aussi qu’au-delà de cet épisode particulier, Samuel Paty était un professeur très impliqué et apprécié, chaleureux, blagueur, il est dommageable que d’emblée, il n’ait pas été martelé ceci, aussi bien par les inconditionnels de l’ « esprit Charlie » que par les personnes légitimement choquées par certaines des caricatures : que même dans le cas contraire, même si le professeur avait « déconné », que ce soit un peu ou beaucoup, que même s’il avait manqué de précautions pédagogiques, que même s’il avait intentionnellement cherché à blesser, bref : que même s’il avait été un « mauvais prof », hautain, fumiste, ou même raciste, rien, absolument rien ne justifiait ce qui a été commis. Cependant cette aspiration est particulièrement difficile à obtenir étant... En tant que citoyen français, la loi nous définit comme des êtres nés "libres et égaux en droit", au premier abord nous paraissons donc bien libres. Cette futilité, cette frivolité, cette bêtise serait moins coupable s’il n’y avait pas aussi un gros soubassement de violence islamophobe. Ce "cogito existentiel" saisit l'individu par sa condition, et cela annule toute prétention à cerner sa subjectivité, dont la réalité ne peur que paraître dérisoire si on la compare aux abîmes qu'elle recouvre. (en fait suscitée par un "Qui es tu?") Distinction moeurs, morale,... Souvent, le monde animal nous paraît beaucoup plus libre que le monde des Hommes car il y a une absence de contrainte sociale. Que reste-t-il en effet de la liberté d’expression si l’on défend le droit à la caricature mais pas le droit à la critique des caricatures ? Si l'on admet de la sorte que le "je" évolue jusqu'à sa dispersion, on est obligé de reconnaître que toute connaissance de ce qu'il peut être reste d'autant plus approximative qu'il n'est rien à proprement parler, mais devient. Trouvez un prof particulier en ligne de Philosophie dont vous avez besoin en voscours.fr. Si nous sommes en guerre, donc il faut agir, frapper. Le "je" subjectif n'est pas en cause, parce que la conscience socratique est d'abord à portée morale. Le rêve est une production psychique survenant pendant le sommeil, et pouvant être partiellement mémorisé mais le rêve est aussi une représentation plus ou moins idéale ou... On serait tenté de faire du travail une source d'épanouissement,le moyen de s'affirmer et d'exister socialement - par temps de chômage tout particulièrement. Par exemple un tableau, une dissertation de philo, ou la construction d’étagères. Découvrir tous nos profs. Qu’ils aillent donc, ces élus, distribuer eux-mêmes leurs petites bibles républicaines, sur les marchés. En d'autres termes: n'être (et se savoir) ni animal ni divin, prendre la mesure de l'humanité moyenne en fuyant l'ubris (démesure ou violence). La durée de l'exploration se confirme dans tous les journaux intimes: plus un sujet tente de se cerner pour se définir avec quelque précision, plus il s'engage dans des voies tortueuses, relativement auxquelles tout évènement nouvellement vécu introduit sans cesse de nouvelles perspectives (tant que dure l'existence de celui qui s'analyse, en sorte qu'on peut demander si la démarche n'est pas par nature condamnée à l'échec). En hommage à un enseignant qui croyait en l’éducation, en la raison humaine et en la liberté d’expression, elles proposent une quinzaine de réflexions appelant, malgré l’émotion, à penser le présent, et en débattre, avec raison. ... Deviens prof de philo. Je me doute bien que, dans la plupart des réactions à chaud, cela allait sans dire, mais je pense que, dans le monde où l’on vit, et où se passent ces horreurs, tout désormais en la matière (je veux dire : en matière de mise à distance de l’hyper-violence) doit être dit, partout, même ce qui va sans dire. Il s’est rapidement avéré, du coup, que cette offensive sans rapport réel avec la lutte anti-terroriste s’inscrivait en fait dans un tout autre agenda, dont on avait connu les prémisses dès le début de mandat d’Emmanuel Macron, dans les injures violentes et les tentatives d’interdiction de Jean-Michel Blanquer contre le syndicat Sud éducation 93, ou plus récemment dans l’acharnement haineux du député Robin Réda, censé diriger une audition parlementaire antiraciste, contre les associations de soutien aux immigrés, et notamment le GISTI (Groupe d’Information et de Soutien aux Immigrés). ) Au début de cette année de terminale ( je suis en L ), j'ai eu un nouveau professeur de philosophie. Un site de philosophie avec des corrigés, une frise interractive, un forum, des débats, des travaux philosophiques Dissertations : ... Suis-je responsable de ce dont je n'ai pas conscience ? Quelle... Il est fréquent que l'expression d'un désir suscite une réprobation consistant à souligner l'inutilité de son objet. Je suis prof, et cette vraie laïcité, ce goût de la pensée et de la parole libre, je souhaite continuer de les promouvoir. Les vacances sont là et je ne me vois pas supporter de ne plus la voir. Voici donc où nous emmène le chef du principal parti d’opposition de gauche. Y sommes-nous prêts ? Ces gens-là favorisent une idéologie qui ensuite, de loin en loin, mène au pire. L’accusation n’en demeure pas moins fantaisiste autant qu’infamante, puisque le « combat » de l’association, loin de viser les principes et les institutions républicaines en tant que telles, vise tout au contraire leur manque d’effectivité : toute l’activité du CCIF (c’est vérifiable, sur le site de l’association aussi bien que dans les rapports des journalistes, au fil de l’actualité, depuis des années) consiste à combattre la discrimination en raison de l’appartenance ou de la pratique réelle ou supposée d’une religion, donc à faire appliquer une loi de la république. La remarque qui précède est, me semble-t-il, le grand non-dit qui manque le plus dans tout le débat public tel qu’il se polarise depuis des années entre les « Charlie », inconditionnels de « la liberté d’expression », et les « pas Charlie », soucieux de poser des « limites » à la « liberté d’offenser » : ni la liberté d’expression ni sa nécessaire limitation ne doivent en fait être posées comme l’impératif catégorique et fondamental. Je suis prof et je crois donc en la raison, en l’éducation, en la discussion. 6. 13. Je suis en 3ème et je suis follement amoureuse de mon professeur de français ou meme éperdument amoureuse de lui depuis la rentrée de 2017 et je ne peux plus me séparer de lui (ça fait 3 ans que je l ai eu comme professeur)je pense qu'à lui c'est vraiment horrible j'en meurt .Je veux être avec lui pour toujours .Ma professeure d anglais ( ma professeure … Après des mois de doute, je décide de lui déclarer ma flamme dans ma dissertation et lui dédie alors une vingtaine de lignes émouvantes dans ma copie. Suis-je le même en des temps différents ? Perso le prof de philo que je connais est un gros con totalement fermé d'esprit adepte de préjugés et qui ne connait que les arguments d'autorités et refuse le débat. Elle relate son expérience dans « Les effacés » (éditions M.E.O. Et l’on a bien entendu : le motif de l’asile est une inexplicable « hostilité » de la France contre le pauvre Poutine – et certainement pas une persécution sanglante commise par ledit Poutine, se déclarant prêt à aller « buter » lesdits Tchétchènes « jusque dans les chiottes ». Or s’il me parait bien sûr nécessaire d’envisager dans toute sa force et toute sa complexité l’impact des déterminismes sociaux, il est problématique de dissoudre dans ces déterminismes toute la responsabilité individuelle de ce jeune de 18 ans – ce que la sociologie ne fait pas, contrairement à ce que prétendent certains polémistes, mais que certains discours peuvent parfois faire. Cette professeure de philosophie à l’UMons s’est portée volontaire dans une maison de repos en détresse à cause de l’épidémie de coronavirus. Le sujet « pourquoi vouloir la vérité ? S’il faut donner son sang, allez donner le vôtre, disait la chanson. Là encore, on a bien lu : « tous les dossiers des Tchétchènes présents en France », « un par un » ! Jules. Telle est la vérité, cruelle, qui vient d’emblée s’opposer aux élucubrations de Gérald Darmanin : en incriminant les modes de vie « communautaires », et plus précisément la fréquentation de lieux de culte ou de commerces « communautaires », le ministre stigmatise non pas les coupables de la violence terroriste (qui se caractérisent au contraire par la solitude, l’isolement, le surf sur internet, l’absence d’attaches communautaires et de pratique religieuse assidue, l’absence en tout cas de fréquentation de lieux de cultes) mais bien certaines de ses victimes (des fidèles attaqués sur leur lieu de culte, ou de courses). On pourrait causer lingerie et régime alimentaire si les us et coutumes religieux n’étaient pas des stigmates sur-exploités par les racistes de tout poil, si le refus du porc ou de l’alcool par exemple, ou bien le port d’un foulard, n’étaient pas depuis des années des motifs récurrents d’injure, d’agression, de discrimination dans les études ou dans l’emploi. → Référence: « Je suis un être pensant dont toute la nature est d'exister » ( Descartes ) C) Je suis moi et pas un autre, et telle est bien la certitude que me donne la conscience de soi. Puis, au fil des lectures, une gêne s’est installée, concernant ce que, sur les réseaux sociaux, je pouvais lire, « dans mon camp » cette fois-ci – c’est-à-dire principalement chez des gens dont je partage plus ou moins une certaine conception du combat antiraciste. Distribution et redistribution de la parole, Impostures esthétiques et intellectuelles, entrepreneur de haine pourtant bien connu, démasqué et ostracisé de longue date dans les milieux militants, les injures violentes et les tentatives d’interdiction de Jean-Michel Blanquer contre le syndicat Sud éducation 93, l’acharnement haineux du député Robin Réda, « islamo-gauchisme qui a détruit la république », la remarquable enquête de Jean-Baptiste Naudet, l’excellente enquête de Jean-Baptiste Naudet, l’évolution du maintien de l’ordre pendant tous les derniers mouvements sociaux, un ministre de l’Intérieur qui a commencé sa carrière politique, entre 2004 et 2008, dans le girons de l’extrême droite monarchiste, son rapport aux femmes, pour le moins problématique. Ce n’est donc même pas sûr. Quant à la réponse à cette horreur, elle s’annonce désastreuse et, loin d’opposer efficacement la force à la force (ce qui peut se faire mais suppose le discernement), elle rajoute de la violence aveugle à de la violence aveugle – tout en nous exposant et en nous fragilisant comme jamais. Non, non, non ! C’est en agissant que je me connais car j’apprends ce dont je suis capable : dans les choses extérieures que je crée ou que je modifie je retrouve la marque de moi même, l’empreinte de mon action et donc de ma subjectivité. Le "je" est cette fois situé dans une confrontation métaphysique avec deux infinis qui l'effraient également. VDM Philosophie : l’Homme Est-il Libre par Nature ? 11/11/2001: L'homme doit-il respecter la nature ? Je suis prof de philo depuis maintenant 25 ans et je n’ai pas perdu une seconde de l’intérêt que je porte pour ma discipline ! Si je "je" n'en finit pas de changer, c'est parce qu'il est dans sa nature d'être toujours en cours de constitution, par une interminable série de projets, d'ajustements, d'erreurs et de recompositions. Si je me tourne vers mon histoire familiale, sous prétexte d'hérédité partielle ou d'héritage culturel, je risque là aussi un bel échec : comment arriverais-je à savoir qui je suis en prenant appui sur d'autres personnes, dont je ne peux guère savoir avec certitude qui elles furent? Ce qui tout d’abord m’a gêné fut le fait d’énoncer tout de suite des analyses explicatives alors qu’au fond on ne savait à peu près rien sur le détail des faits : quel comportement avait eu précisément Samuel Paty, en montrant quels dessins, quelles interactions avaient eu lieu après-coup avec les élèves, avec les parents, qui avait protesté et en quels termes, sous quelles forme, qui avait envenimé le contentieux et comment s’était produit l’embrasement des réseaux sociaux, et enfin quel était le profil de l’assassin, quel était son vécu russe, tchétchène, français – son vécu dans toutes ses dimensions (familiale, socio-économique, scolaire, médicale), sa sociabilité et ses accointances (ou absences d’accointances) religieuses, politiques, délinquantes, terroristes ? non t'es pas le seul . En effet, le cogito me révèle bien ma nature fondamentale de "substance pensante", mais il n'explore en rien, par lui-même, ma subjectivité. 4.96 (47) 65€/h. Les lignes qui suivent ont été inspirées par la nouvelle atroce de la mise à mort de mon collègue, Samuel Paty, et par la difficile semaine qui s’en est suivie. ... Moi mon prof de philo au lycée je le détestai comment il m'énervé a nous raconter ses histoire de freud et les autres chelous de la terre. Et il y a dans cette bêtise une méchanceté tout aussi insondable : un racisme sordide, à l’encontre des musulmans bien sûr, mais pas seulement. Je suis pédagogue, je m'adapte à la méthode d'apprentissage de l'élève et je suis à l'écoute de ses besoins et de ses difficultés. », présuppose que l'Homme est à la quête de la Vérité, ici la vérité signifie la connaissance, le savoir absolu sur le monde,... En agissant avec des raisons, c'est agir de façon justifiée c'est à dire avec des motifs et des motivations. Mais inversement, que devient cet espace démocratique si la dénonciation de l’intolérable et l’appel à le faire cesser ne sont pas précédés et tempérés par le rappel clair et explicite de l’interdit fondamental du meurtre ?
2020 je suis prof de philo